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Les taux bas et le marché de l’immobilier

Compte tenu de la baisse des taux d’intérêt pour l’achat d’un bien immobilier, les acheteurs deviennent plus nombreux que les vendeurs. C’est une opportunité qu’ils doivent saisir pour leur permettre d’avoir une valeur de taux sur leur revenu également bas. Grâce à cette diminution, l’investissement dans l’immobilier a connu un rehaussement et les particuliers profitent de plusieurs niveaux de défiscalisation. Découvrez dans cet article, l’importance de cette baisse dans l’achat immobilier.

Les taux bas

Pour les porteurs de projet d’acquisition d’un bien immobilier, malgré le fait que les prix ont augmenté, les acheteurs font une offre grâce aux taux des crédits immobiliers qui sont de plus en plus attractifs. Pour les trouver, il existe des courtiers tels que Go Forward qui accompagnent les particuliers et les entrepreneurs dans le but de trouver des solutions au niveau des assurances. Pour vous donner un aperçu de la baisse donnée par la Banque Centrale Euripéenne, depuis 2019, les chiffres sont :

  • Un taux de 1,15% pour une durée de remboursement de 15 ans
  • Un taux de 1,26% pour une durée de remboursement de 20 ans
  • Un taux de 1,50% pour une durée de remboursement de 25 ans.

L’effet de levier

L’investissement dans l’immobilier a toujours été rentable grâce aux rendements et au levier des crédits. En faisant une demande auprès de la banque, le financement du bien est effectué par cette somme. Et par la suite, le propriétaire devra payer une mensualité pour le remboursement. Ceci se fera grâce aux activités effectuées à partir du bien. Il s’agit généralement des loyers payés par les locataires. Dans ce cas, le proprio pourra profiter même si le taux est en hausse, le loyer devra être de même.

Les avantages de la baisse

L’impact des taux bas sur le niveau financier est clair et vérifiable. L’emprunteur profite des avantages en termes de marge de manœuvre. Il peut réduire les mensualités à payer ou l’échéance de paiement tout en tenant compte de la baisse. Toutefois, dans le cas d’un achat immobilier pour un projet locatif, vous avez plus la possibilité de rembourser dans le temps donnée.

Quelques conseils pour trouver la meilleure offre

Les banques se mettent aujourd’hui en concurrence en apportant les meilleures offres de taux. C’est pour cette raison qu’avant de choisir un organisme, il faut se poser les bonnes questions, mais surtout comparer ces offres. Vous pouvez le faire auprès des banques physiques ou en ligne. Il existe également des sites qui donnent la liste des meilleures qui proposent des avantages plus intéressants que les autres en concurrence. Restez toujours à l’écoute des nouveautés sur le marché et prenez le temps de bien réfléchir sur la rentabilité de votre projet et la qualité des prestations proposées par les organismes financiers.

Il faut comprendre que le taux est un élément qui détermine le montant d’un bien que vous allez acheter. Les crédits immobiliers sont disponibles pour tous les acheteurs potentiels. Même avec un prix de bien élevé, grâce à cette baisse de taux, ces derniers profitent d’un avantage financier. Il est conseillé de s’informer auprès d’un conseiller auprès de votre banque.

Crédit immobilier : un grand risque éventuel pour votre banque

Ces dernières années, les banques françaises ont facilité considérablement l’obtention des crédits immobiliers. Au fur et à mesure, ces actions mettent de plus en plus en péril le système financier, ce qui inquiète la très sérieuse Banque de France.

Que se passe-t-il plus précisément ?

L’année 2017 est le début de tout ce changement. Depuis cette période, l’immobilier s’emballe totalement sur le territoire français, car on a remarqué qu’il n’y avait jamais eu autant de transactions dans ce domaine. Effectivement, celles-ci ont été recensées en moyenne à près d’un million par an durant les trois dernières années, surtout dans les plus grandes villes. D’une part, cette situation ravit les agents immobiliers, mais d’autre part, cela inquiète beaucoup les autorités qui sont chargées de contrôler les risques financiers.

Comment est-on arrivé à ce stade ? Cela est dû à l’accord massif des crédits aux Français, ces ménages qui n’ont même pas la belle vie et qui s’endettent à un rythme trois fois supérieur à leur revenu. En rajoutant les crédits de consommation, tout cela représente une année de revenu. C’est ce décalage qui sonne l’alerte des institutions sérieuses sur la santé des banques de l’hexagone.

Comment les banques courent à leur perte ?

Ces établissements bancaires ont poussés le bouchon pour permettre aux ménages, qui en temps normal ne sont pas éligibles, de s’acheter une résidence. On compte, entre autres, la BNP Paribas, le Crédit Agricole, les Banques Populaires, les Caisses d’Épargne et la Société Générale. Pour ce faire, ces banques ont abaissé largement leur taux de crédits qui s’établit désormais à 1,31%.

À part cela, elles ont allongé la durée des prêts pour que les ménagent puissent payées les mensualités avec leur moyen. Elles accordent aussi des crédits même aux emprunteurs qui ont très peu d’apports personnels. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA dans sa dernière publication, ce taux d’apport personnel est descendu à des niveaux qui ne sont jamais observés auparavant. Elle relate également que la France est désormais l’un des pays de la zone euro qui connaissent un taux d’endettement le plus élevé. Elle devance l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.

La concurrence rajoute du poids au problème

Une rude concurrence s’ajoute à tous ces problèmes. En menant une concurrence considérable sur les taux de crédit pour attirer les clients potentiels, les établissements bancaires réduisent au plus haut point leur profit. En effet, sur le territoire français, les crédits immobiliers sont désormais octroyés en quasi-totalité avec un taux fixe et très bas. Cette situation ne rapportera rien aux banques dans les années qui viennent. En plus de cela, s’il y a une remontée des taux directeurs de la banque centrale européenne ou BCE, ces banques pourront même perdre beaucoup d’argent.

Pour le cas de la Banque de France, les responsables sont gênés par les entournures sur ce risque. Pourquoi ? Ils ont peur que ces problèmes de stabilité financière des banques de l’hexagone deviennent un obstacle à une éventuelle décision de la BCE pour une remontée des taux si le contexte économique l’impose.