Mois : janvier 2020

De quel type de justificatif de revenu les prêteurs ont-ils besoin pour les prêts personnels ?

Lorsque vous faites une demande de prêt d’argent, vous devriez tenir compte de tous les documents dont vous aurez besoin pour l’approbation, y compris votre justificatif de revenu. Les prêteurs demandent souvent un justificatif de revenu afin de vérifier la capacité de l’emprunteur à rembourser la dette.

Pourquoi le revenu fait partie des critères d’admissibilité

Pour avoir une idée complète de la capacité d’un emprunteur à rembourser sa dette, les prêteurs exigent généralement un justificatif de revenu. Ils peuvent également demander un contrat de travail qui prouvera que vous avez un emploi stable et, par conséquent, une source de revenu solide. Si vous n’avez pas d’emploi stable ou si vous êtes travailleur autonome, vous pourriez être tenu de présenter d’autres preuves montrant combien vous avez dans votre compte bancaire ou combien d’argent vous gagnez chaque année.

Exigences en matière de justificatif de revenu

Les prêteurs ont souvent diverses exigences en matière de preuve de revenu. Certains peuvent demander un seul document indiquant votre revenu, tandis que d’autres en demanderont plusieurs. Ce qui constitue un justificatif de revenu peut également varier, de sorte que ce qui est acceptable pour un prêteur peut ne pas l’être pour un autre.

Justificatifs de revenu provenant de votre emploi

Des talons de chèque de paie : Les employeurs peuvent vous fournir un talon de chèque de paie. Vous pouvez l’utiliser comme preuve de revenu en fournissant des détails sur votre employeur ainsi que le montant que vous avez gagné au cours d’une période de paie donnée. Certains prêteurs pourraient également exiger qu’un talon de chèque de paie soit daté dans les 30 jours suivant la date de votre demande pour obtenir la preuve la plus récente de votre revenu.

Plan de roulement ou documents de paie : Lorsque vous travaillez pour une entreprise qui effectue des paiements irréguliers, par exemple pour des emplois contractuels ou à la pige, vous pourriez également être en mesure de soumettre un calendrier de paie afin que les prêteurs sachent que vous aurez suffisamment de fonds pour rembourser le prêt.

Lettre signée de votre employeur : D’autres prêteurs pourraient vous demander d’envoyer une lettre d’un employeur indiquant que vous travaillez pour l’entreprise. Cela servirait à prouver une source de revenus et une capacité de remboursement.

Documents fiscaux

W-2s : En tant que document fiscal crucial, un W-2 informe les prêteurs du montant que vous avez gagné au cours d’une année donnée et à quel employeur.

Déclarations d’impôts : Si vous êtes travailleur autonome, vous devez produire une déclaration de revenus pour confirmer le revenu indiqué sur votre demande.

Relevés bancaires

Relevés de dépôt direct : Si vous avez établi un dépôt direct auprès de votre employeur, ces paiements apparaîtront sur vos relevés bancaires.

Relevés indiquant le revenu de retraite : Les prêteurs pourraient également vous demander de présenter une preuve de revenu si vous êtes admissible aux prestations de sécurité sociale ou si vous avez d’autres revenus à la retraite. Vous pourriez également déclarer que vous recevez un revenu supplémentaire d’une autre source, comme un placement ou un compte d’épargne-retraite.

Tenez compte de la durée du processus de demande.

Avant de réduire votre liste de prêteurs, déterminez combien de temps il leur faudra pour approuver votre prêt. Tenez compte des documents dont vous aurez besoin et du temps qu’il vous faudra pour les obtenir. Une preuve de revenu, comme une lettre signée de votre employeur, peut être difficile à obtenir au moment où vous en avez besoin. De plus, tenez compte du délai de traitement pour que le prêteur approuve et dépose les fonds dans votre compte. Nous souhaitons remercier le site onzus.fr, spécialiste du crédit en ligne de nous avoir fourni ces informations précises !

Crédit immobilier : un grand risque éventuel pour votre banque

Ces dernières années, les banques françaises ont facilité considérablement l’obtention des crédits immobiliers. Au fur et à mesure, ces actions mettent de plus en plus en péril le système financier, ce qui inquiète la très sérieuse Banque de France.

Que se passe-t-il plus précisément ?

L’année 2017 est le début de tout ce changement. Depuis cette période, l’immobilier s’emballe totalement sur le territoire français, car on a remarqué qu’il n’y avait jamais eu autant de transactions dans ce domaine. Effectivement, celles-ci ont été recensées en moyenne à près d’un million par an durant les trois dernières années, surtout dans les plus grandes villes. D’une part, cette situation ravit les agents immobiliers, mais d’autre part, cela inquiète beaucoup les autorités qui sont chargées de contrôler les risques financiers.

Comment est-on arrivé à ce stade ? Cela est dû à l’accord massif des crédits aux Français, ces ménages qui n’ont même pas la belle vie et qui s’endettent à un rythme trois fois supérieur à leur revenu. En rajoutant les crédits de consommation, tout cela représente une année de revenu. C’est ce décalage qui sonne l’alerte des institutions sérieuses sur la santé des banques de l’hexagone.

Comment les banques courent à leur perte ?

Ces établissements bancaires ont poussés le bouchon pour permettre aux ménages, qui en temps normal ne sont pas éligibles, de s’acheter une résidence. On compte, entre autres, la BNP Paribas, le Crédit Agricole, les Banques Populaires, les Caisses d’Épargne et la Société Générale. Pour ce faire, ces banques ont abaissé largement leur taux de crédits qui s’établit désormais à 1,31%.

À part cela, elles ont allongé la durée des prêts pour que les ménagent puissent payées les mensualités avec leur moyen. Elles accordent aussi des crédits même aux emprunteurs qui ont très peu d’apports personnels. Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA dans sa dernière publication, ce taux d’apport personnel est descendu à des niveaux qui ne sont jamais observés auparavant. Elle relate également que la France est désormais l’un des pays de la zone euro qui connaissent un taux d’endettement le plus élevé. Elle devance l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.

La concurrence rajoute du poids au problème

Une rude concurrence s’ajoute à tous ces problèmes. En menant une concurrence considérable sur les taux de crédit pour attirer les clients potentiels, les établissements bancaires réduisent au plus haut point leur profit. En effet, sur le territoire français, les crédits immobiliers sont désormais octroyés en quasi-totalité avec un taux fixe et très bas. Cette situation ne rapportera rien aux banques dans les années qui viennent. En plus de cela, s’il y a une remontée des taux directeurs de la banque centrale européenne ou BCE, ces banques pourront même perdre beaucoup d’argent.

Pour le cas de la Banque de France, les responsables sont gênés par les entournures sur ce risque. Pourquoi ? Ils ont peur que ces problèmes de stabilité financière des banques de l’hexagone deviennent un obstacle à une éventuelle décision de la BCE pour une remontée des taux si le contexte économique l’impose.